Pionnier dans le domaine des soins palliatifs depuis plus de 20 ans, l’unité de l’Hôpital Saint-Joseph à Marseille pratique une médecine des dernières volontés. Dans un système hospitalier à bout de souffle, qui méprise et méconnaît cette discipline médicale à part entière, Vincent, psychologue, Romain et Céline, aides-soignants, Bénédicte, agent hospitalier, Élise, médecin, pratiquent une médecine empreinte d’humanité où l’accent est mis sur les soins apportés aux patients plutôt que sur la maladie elle-même. Un paradigme médical qui va à l’encontre d’une pratique de la médecine qui trop souvent minimise l’écoute de la souffrance vécue par les malades.

Une médecine active mais aussi participative et collégiale, qui s’exerce dans un lieu où l’on ajoute de la vie au jour quand on ne peut plus ajouter de jours à la vie.

Alors que la société s’interroge sur le droit à mourir, l’équipe des soins palliatifs se bat pour continuer à offrir l’impossible à ces patients. Tous savent au fond d’eux-mêmes que leur pratique sera bientôt confrontée à un bouleversement majeur.

Ingénieur du son : Raphaël Roche

Synospis

Pendant mille ans, l’unique médecin du peuple fut la Sorcière. Cela valait une récompense. Elle fut payée en flammes et en tortures.

Alphante, une jeune femme accusée de sorcellerie, est chassée par l’Inquisition. Elle trouve refuge dans le territoire de la Masca. Cette dernière, s’apprête à quitter la terre des hommes. Mais avant, elle a décidé de se venger des bourreaux de Dieu…

Un projet soutenu par la région nouvelle aquitaine, le département Dordogne, le CNC et la Sacem

Scénario : Sabrina et Steeve calvo

Chef opérateur Image: Aurélien Lecalvez

Ingénieur du son : Raphaël Roche

PROPOS DE PHILLIPE PUJOL

Elma, Michaël, Omar, Hamza, Jules, Namek, Médéric et Marie-Laure ont leur club dans la peau. Ils incarnent ce peuple marseillais et Philippe Pujol les a suivis dans leur quotidien et lors des moments clés d’une saison de football. Il leur donne une parole libre, sans jugement ni commentaire et leurs portraits finissent par dessiner la ville. Soutenir l’OM va bien au-delà du sport et des résultats de l’équipe. C’est toute leur vie…

EXTRAIT D’UN ENTRETIEN POUR FRANCE 3 REGIONS

Ce n’est pas un film sur le foot, c’est d’abord un film sur les émotions, sur une passion commune au sens philosophique, celle des gens qui vivent l’OM, pas seulement les supporteurs, et sur les comportements primitifs qui régissent l’âme humaine. Le football génère des émotions dans un instant très court chez une masse de personnes considérable. Il n’y a rien au monde qui produise cet effet-là. Le football est un vecteur d’émotions sincères par opposition avec les émotions que j’appelle « cœur avec les doigts », marketing, celles qui se résument en cinq pictogrammes chez Facebook… et dans un second temps, c’est un film sur Marseille.

Ingénieur du son : Raphaël Roche

PROPOS DE GERARD MILLER

A quel « malaise dans la civilisation » répond l’actuelle quête éperdue – et insatiable – du bien-être? Qui sont celles et ceux qui multiplient les expériences alternatives, entre quête d’identité et développement personnel, quitte à subir les foudres des « gens raisonnables » ? Et quels effets lesdites expériences produisent-elles réellement ?

Nous vivons dans une société qui standardise tout, et quand elle ne nous semble pas hostile, elle nous apparaît indifférente.

Si autant de méthodes non conventionnelles prospèrent, cela est dû bien sûr à l’existence de souffrances impossibles à apaiser. Mais cela tient aussi au désarroi d’une société en quête de sens autant que de remèdes.

Alors oui, le monde du bien-être est le creuset de nouvelles croyances, qui défient la raison et la science, et cela n’est pas sans danger, la porte étant du coup grande ouverte aux charlatans et aux manipulateurs.

Pour autant, Gérard Miller a voulu s’intéresser à toutes ces pratiques auxquelles il est depuis toujours étranger avec la curiosité attentive de Spinoza, lui qui disait : « Ne pas se moquer, ne pas déplorer, ne pas détester, mais comprendre. »

Ingénieur du son : Raphaël Roche

SYNOPSIS

Le film met en lumière les défis auxquels les médecins sont confrontés lorsqu’ils annoncent des diagnostics graves. Dans le service de réanimation pédiatrique, une formation novatrice fait appel à des simulations pour développer l’empathie des internes. Cela interroge aussi les médecins plus expérimentés. A l’heure ou les soignants se battent pour conserver leur part d’humanité, un changement profond se dessine dans la relation médecin-patient.

PROPOS DE DANIELA LANZUISI

Au cœur du service de réanimation pédiatrique de la Timone à Marseille, le quotidien des médecins est fait de diagnostics difficiles à annoncer aux familles. Jusqu’où faut-il être en empathie avec ses patients? Maintenir la distance ou être à l’écoute de ses propres émotions? Y a-t-il des façons moins dévastatrices que d’autres d’annoncer un diagnostic grave ?

Dans les coulisses de l’hôpital, une nouvelle formation à l’annonce est proposée aux médecins. Jamais abordé en école de médecine, ce moment fondateur est mis en lumière dans des simulations et des jeux de rôle avec de faux patients. Le détour par la fiction permet de chercher des solutions aux failles du réel.

Noémie, jeune interne, participe à ces simulations avec engouement tandis que Sylvain, médecin sénior, y est réticent. Il y a aussi Camille, un avatar créé par des chercheurs de l’université Aix-Marseille pour que les médecins puissent s’entraîner à annoncer des mauvaises nouvelles : une fois, deux fois, trois fois, en regardant mieux dans les yeux, en évinçant les termes techniques… Comment une intelligence artificielle peut-elle aider les médecins à devenir plus humains ?

A l’heure où le système hospitalier est à bout de souffle, un changement de paradigme est en cours dans la relation médecin-patient.

Ingénieur du son : Raphaël Roche

PROPOS DE VALERIE SIMONET

Avoir faim, c’est ne plus avoir de maîtrise de sa propre vie, de son corps, de son temps, de ce qu’on mange et de l’image qu’on a de soi. Avoir faim, c’est s’effacer de la société. Cette réalité est devenue celle d’une personne sur dix en France : mères seules, retraités, migrants, travailleurs pauvres, étudiants, … 

Pour lui donner un visage, pour comprendre ce qui se joue dans ce droit fondamental bafoué, ce film propose une immersion au sein d’une antenne du Secours populaire et d’un Resto du cœur de Montpellier. À l’intérieur de ces associations, seules sur le front de la misère, les bénévoles tentent de remettre de l’humanité, là où le système de l’aide alimentaire dysfonctionne. D’urgente, cette aide est devenue un passage obligé pour manger chaque jour. Mais alors que les personnes aidées n’ont jamais été aussi nombreuses, les stocks d’aliments qui leur sont destinés fondent comme neige au soleil. La pauvreté fait elle aussi les frais de la logique de marché : moins de dons, moins d’argent.

Et si on se posait collectivement la question du droit pour tous à s’alimenter correctement? C’est ce que propose sur le même territoire un collectif emmené par des chercheurs. Ils ont créé en 2023 une caisse alimentaire, dans laquelle pauvres et riches cotisent à la hauteur de leurs moyens, pour avoir les mêmes droits : manger à sa faim une nourriture de qualité. Cette expérimentation à petite échelle préfigure ce que pourrait être une sécurité sociale alimentaire. 

Une utopie qui interroge sur une possible démocratie alimentaire, alors que l’urgence impose de répondre dans l’immédiateté à la masse grandissante de ceux qui ont faim.
Au coeur de ce film en cinéma du réel, des femmes et des hommes en quête de dignité. 

Ingénieur du son : Raphaël Roche

L’aventure du minitel, petit terminal cubique au clavier rabattable qui a débuté dans les années 70 dans les labos de France Télécom, est intimement liée à l’Alsace. Les Alsaciens avaient alors en main les futurs outils de la communication interactive. Que reste-t-il aujourd’hui de toutes ces années minitel ? Comme un road-movie nocturne et intime, ce documentaire est allé à la rencontre des dernières personnes qui s’intéressent encore au minitel, cette drôle de boîte beige d’accès à des services télématiques, ringards aujourd’hui, mais pionniers à la fin du siècle dernier.

Ingénieur du son : Raphaël Roche

Comment penser la ville pour et avec ses plus jeunes habitants ? À Aix-en-Provence, des enfants du centre social La Provence et de l’école Giono imaginent l’aménagement de l’espace urbain.